Son Bac Pro Services en poche, Natoya a commencé des études en BTS MUC mais a arrêté pour entrer dans le monde du travail. Elle a travaillé comme manager dans la grande distribution à Bordeaux jusqu’à ce qu’un braquage la décourage de ce métier. Elle décide alors de retourner vivre auprès de sa famille en Guyane et se met en quête d’un travail qui lui permette de se reconvertir.
En découvrant l’annonce d’agent d’exploitation Marfret elle se renseigne sur notre Compagnie et rencontre le Directeur qui lui explique le rôle de l’agence et les enjeux du monde maritime. Enthousiaste elle rejoint l’équipe fin 2017 et vient à Marseille faire une formation sur le transport international à l’Institut du Port. Depuis janvier 2018 elle gère l’exploitation pour l’agence de Cayenne.
« En tant qu’agente d’exploitation je jongle entre les imports et les exports en permanence. En Guyane nous sommes particulièrement proches des clients, ce qui nous permet d’adapter l’offre à leurs besoins, même si ce n’est pas toujours facile ! Je dois faire en sorte que tout soit fluide : coordonner les mouvements des conteneurs sur le port, assurer les relations avec les clients, gérer la documentation maritime, vérifier l’accord des Douanes et parfois organiser les pré et post- acheminements quand les clients le demandent. Je fais le lien avec le service juridique à Marseille en cas de litige.
C’est un poste très polyvalent, qui a du sens et qui donne l’occasion de communiquer avec beaucoup d’interlocuteurs. J’aime savoir que je fais partie des acteurs qui permettent aux gens ici d’obtenir les produits nécessaires à leur vie quotidienne. En participant à la chaîne du transport, je me vois un peu comme le dernier maillon avant que les marchandises ne soient mises en rayon dans les magasins. Nous réalisons parfois des transports pour le Centre Spatial ou pour le pont du Larivot et dans ce cas on se sent vraiment important.
A mon arrivée j’ai été très bien accueillie dans notre petite agence et chez Marfret, même depuis la Guyane, il est facile de communiquer : on trouve toujours quelqu’un à qui parler. Il n’y a pas beaucoup d’échelons hiérarchiques ou de procédures qui ralentissent le travail. J’apprécie que les salariés puissent participer aux différents projets stratégiques de l’entreprise, comme la digitalisation ou la RSE par exemple. Chacun peut partager ses idées et contribuer. »